D'où vient votre passion pour la voile?
J’avais dix ans quand j’ai commencé à aller seul le long de la plage, jusqu’à la Lega Navale à Albisola. – Je peux aider ? Ma question habituelle. Mise a l’eau, halage, préparation, nettoyage, nombreuses dérives. Voulez-vous monter à bord avec moi? La réponse que j’attendais.
Un fly Junior qui ressemblait à un violon, construit par Galetti avec du bois précieux et un 470 blanc à l’extérieur et vert à l’intérieur, ont été les premiers bateaux que j’ai conquis. En quelques années, en tant que skipper sans permis, j’ai navigué pour plusieurs propriétaires en Méditerranée et dans l’océan. Rétribution? Les clés du bateau d’abord, un salaire plus tard.
A 22 ans, mes première documents m’ont permis de transporter des passagers avec des bateaux jusqu’à 100 tonnes, délivrés à Miami par les garde-côtes américains.
Quelles leçons avez-vous appris de la voile?
Que l’alpiniste est un grand héros, seul avec sa force et rien de plus. Quand je navigue je ne suis jamais seul, mon bateau m’accompagne. Quand je sens le vent, je scrute les vagues, il s’agit toujours de lui je pense, le bateau. Va-t-il passer ce cap? Retiendra-t-il la tempête? Glissera-t-il mieux sur l’eau? A cela je consacre mon attention à la recherche d’harmonie entre moi-même, les gens, le médium et l’espace qui m’entoure.
Qu'est-ce qui vous a amené à aimer la voile en solitaire?
Au début l’argent, les américains payaient bien les transferts et, seuls, plus encore ! Puis la simplicité et encore plus tard le défi. J’ai eu peu d’occasions de le pratiquer et encore moins de courir en équipage. J’ai presque toujours partagé ma passion pour la mer avec des gens formidables, à la recherche de cette cohésion de personnes différentes qui se réunissent dans le seul but du rêve et du voyage.
Qu'est-ce qui vous a incité à vous inscrire à cet événement?
Je n’ai pas été poussé, mais attiré par le plus grand rêve que cet événement m’a finalement offert. Merci.
Comment comptez-vous vous préparer à cet événement?
Avec un entraînement. Un défi d’environ 3000 milles dans des conditions difficiles. Un défi dans un défi. Je partirai seul d’Imperia, pour naviguer jusqu’à Lisbonne en passant par les Açores l’hiver prochain. Ce n’est qu’après cette expérience que je pourrai dire que je suis prêt.
Selon vous, quel sera le plus grand défi?
Obtenir la permission de mes filles.
Parlez-nous de votre bateau ou du bateau que vous aimeriez avoir.
Il s’appelle ASPRA, ce qui en grec signifie blanc, vierge comme je voudrais que les eaux qu’il laboure soient. Je l’ai construit à partir des moules ULDB ’65 du studio Vallicelli et de nombreux amis qui m’ont aidé. Il est de construction robuste et est sur le point de parcourir ses 50 000 premiers milles. Lancé en 2002.
Avez-vous l'intention de lier ce défi personnel à un message social?
Oui, j’aimerais profiter de la visibilité de l’événement pour diffuser un message de paix et de beauté sociale. La connexion des continents de voyage et l’intégration de différentes cultures, les valeurs universelles de l’homme qui jaillissent de la mer.
Y a-t-il autre chose que vous voudriez ajouter?
Parallèlement à ma passion pour la mer, je me consacre à l’architecture, développant des projets dans les secteurs résidentiel, culturel et d’urbanisme, et cela m’a beaucoup aidé dans la construction du bateau, mais l’aspect qui me fascine le plus est la conception d’installations d’éclairage à luminescence naturelle, sans fils et sans consommation d’électricité.
Expérience de voile
Giraglia, Settimana delle Bocche, Semaine d’Antigua, régates en club et jamais rien gagné, à part le championnat du monde des plus de 100 pieds à San Diego en 1992 en équipage.
À propos du bateau

Numéro Voile: ITA 14306
Plan: ULDB - AVC s.r.l.
Année: 2002
LOA: 65ft
Déplacement: 21.000kgs
Voile au prés: 163,5 m2
Voile au portant: 290,68 m2